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Origines

Blason

 

Perseverance

Dans le tonnerre de la Révolution, la loi Le Chapelier vint en juin 1791, au nom de la Liberté, foudroyer les corporations et autres associations qui étaient autant de contrepouvoirs et de libertés sous l’Ancien Régime. Les confrères ne voulurent pas l’admettre. Les nouvelles inscriptions qui étaient de douze en 1791 passèrent à trente-et-une en 1792 mais, avec la Terreur, il n’y en aura plus que deux entre 1793 et 1800. Il est pour le moins surprenant de constater qu'au cours de toute cette décennie, voire en pleine Terreur, les maîtres de la confrérie continuèrent de se transmettre la charge dans la clandestinité. Avant même la signature du Concordat en 1802, l’institution avait reparu au grand’jour et continuait à pratiquer l’entraide notamment en accordant des prêts. Toutefois son existence n’était plus en adéquation avec une loi très restrictive en matière associative et qui la mettait en danger.

Canonique

En 1834, l’abbé Nicolas Wahl saura palier cette difficulté en faisant doter la confrérie d'un statut de droit canonique, approuvé par l’évêque de Metz. La nouvelle charte semble faire de la compagnie une Confrérie de dévotion à laquelle le Pape Grégoire XVI accorde de notables indulgences. La réalité paraît quelque peu différente, il ne s’agit que d’une adaptation. La vielle institution désormais protégée par son nouveau statut, poursuivra ses activités d’entraide parallèlement à ses obligations religieuses qui ne sont que le maintien d’anciens usages. Mgr Besson s’exprimait ainsi « ... Nous rétablissons en l’église de la paroisse de Basse-Yutz, pour les fidèles de l’un et l’autre sexe, la confrérie sous le titre de Saint Nicolas qui y avait été autrefois établie ... ».

Le rayonnement de la Confrérie est tel que la même année 1834, l’église de Basse-Yutz, reconstruite en 1822, abandonnera le patronage de saint Vite pour celui de saint Nicolas et ce n’est pas sans référence que la Brasserie qui sera édifiée en 1898 prendra le nom de Saint-Nicolas.

1870-1918

La Confrérie dont les registres sont tenus en français pendant toute la durée de l’annexion apparaît comme un lieu de fidélité à la France, elle apparaît aussi comme un exceptionnel moyen d’intégration et d’agrégation des nouveaux habitants de la commune qu’ils viennent d’autre régions ou d’autres pays partageant la même Foi et se retrouvant dans la dévotion à saint Nicolas.

Pour la petite histoire, une brasserie Saint-Nicolas avait été créée à Basse-Yutz en 1898 pendant l’annexion. Après l’Armistice de 1918, à la suite d’un procès intenté par la brasserie de Saint-Nicolas-de-Port, Basse-Yutz perdra son appellation Saint-Nicolas mais conservera sa référence au Saint-Patron de la Lorraine.

SNB
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1950

Avec le matérialisme et la désaffection religieuse, la Confrérie aurait dû disparaître après la dernière guerre. C’était sans compter avec un homme d’exception, un grand patriote, profondément enraciné dans la tradition lorraine, François Dupont, maire de Yutz de 1949 à 1976 qui mit toute sa force de conviction au service de cette tradition.

La Confrérie participa au financement de la reconstruction de l'église après guerre. Sans jamais négliger la pratique religieuse, elle osera s’aventurer dans le domaine profane en participant aux festivités de la Saint-Nicolas. A l’occasion du défilé de la Saint-Nicolas, il était d’usage que celui-ci aille chercher le Maître à son domicile.

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